Alors donc, de quoi sera fait 2024 ?
Côté scénarisation, cela reste encore fragile et ce n’est pas cette année qui verra la production de mon second opus. Vous l’avez compris en lisant mon article Bilan 2023, je travaille quand même à ce que cela se fasse en 2025.
Mes enjeux sont plus du côté de l’écriture d’essais. Parce que si j’ai été pris par le syndrome de l’imposteur en écrivant 100 ans de Bande Dessinée, la réussite du projet m’a donné envie de continuer à écrire. J’ai donc deux projets en tête et même un en cours de travail.
ÉCRIRE DE NOUVEAUX ESSAIS
J’ai proposé à une collègue de collaborer à l’écrire d’un livre d’entretiens, dont nous avons préparé le concept sur le dernier semestre 2023. A partir de la semaine prochaine, nous commençons ces entretiens afin de réunir un début de matière pour démarcher des éditeurs. Je crois beaucoup à ce projet qui le semble à la fois tout à fait niche et complètement ouvert. Paradoxe dont nous espérons convaincre un éditeur de la pertinence. Je n’en dit pas plus pour l’instant, mais j’espère bien que vous en entendrez quelque chose pendant cette année.
Le second est une envie. Le résultat d’un esprit que j’ai laissé vagabondé pendant une séance de dédicaces et qui me semble venir explorer un vide. C’est aussi une envie de collaboration, que je pense soumettre à mon partenaire potentiel courant janvier. Qui sait si cela ne restera pas lettre morte, mais j’ai le sentiment qu’il y a une bonne idée. A creuser donc.
A noter que je vais devoir aussi livrer un bel article dans des actes de colloque, à la suite de ma participation au colloque du 3RBDNA. Une publication de niveau universitaire qu’il me tarde déjà de mettre au travail.
DÉFENDRE ET PROMOUVOIR 100 ANS DE BD
Cette année me verra aussi assumer le service après-vente de 100 ans de Bande Dessinée. J’ai déjà trois invitations à honorer en mars, avril et juin, qui me verront balader en Mayenne, en région parisienne et en Normandie. En région parisienne, c’est même ma première conférence qui se prépare. 45 minutes où je serai le seul à parler. Un sacré défi, extrêmement stimulant et que je vais valider en bonne et due forme dans la prochaine quinzaine. Je croise les doigts pour que d’autres invitations se fassent. A moi de bien travailler à faire connaître ces événements pour qu’ils se reproduisent.
JOURNALISTE, ENCORE ET TOUJOURS
Bien entendu, je continue de travailler chez Zoo le mag en tant que journaliste pigiste. Des pistes pour un projet plus riche avaient été tracées, mais je pressens qu’elles vont avoir du mal à se concrétiser pour 2024. Tant pis, vous l’aurez constaté, je ne m’ennuie pas.
Et j’espère bien que ma casquette de journaliste me permettra encore d’animer différentes rencontres dans les festivals BD. Il faut que je me décide à aller démarcher le plus gros d’entre eux, avec qui je ne collabore toujours pas. Ce sera une de mes bonnes résolutions « commerciale » de 2024.
MES BONNES RÉSOLUTIONS
Et j’aimerai d’ailleurs terminer là-dessus, sur mes « bonnes résolutions professionnelles ». Ce concept m’agace prodigieusement, d’habitude. Mais pour 2024, j’ai envie de travailler deux axes d’amélioration, dans mon profil de journaliste-essayiste.
D’abord, augmenter ma lecture d’œuvres d’autrices. J’ai à cœur de les défendre, j’en ai lu bien trop peu en 2023, en ratant beaucoup d’albums. Je ne dis pas que j’aurai du parler de tous, mais le fait que je ne les voie pas me pose un problème. Cela fait de mes engagements en la matière, quelque chose de presque creux. Alors j’ai déjà commencé à repérer et lister les sorties du début d’année produites par des autrices, afin de leur accorder au moins un peu d’attention, voir de les travailler directement. Ce que j’ai commencé à mettre en pratique, avec deux interviews d’autrices internationales calées pour le festival d’Angoulême.
Et le second axe d’amélioration, concerne cette fois les éditeurs alternatifs. Je n’ai lu qu’une poignée de titres en 2023, des sorties de ces éditeurs placés en périphérie ou en marge du système d’édition industriel. Et je me coupe d’un secteur créatif bouillonnant, ce qui ne fait pas honneur à mes prétentions professionnelles. Alors là aussi, j’ai commencé à lister les sorties de ces « petits » éditeurs. Et mon premier article de 2024 sera consacré à l’un d’entre eux. Une pépite que je ne devais pas laisser passer.
MERCI POUR CE MOMENT
Voilà, il est temps de s’arrêter. Si vous avez tenu jusqu’ici en lisant les presque 2000 mots écris pour les deux articles, félicitation et merci.
Merci de me suivre sur le net, en festival, amicalement, professionnellement. Votre présence m’apporte beaucoup.
Et surtout merci à ma femme et mon fils qui supportent tous ces engagements au quotidien et qui m’aident à réussir ce vieux rêve que j’ai, de m’installer professionnellement et de manière durable dans le monde de la Bande Dessinée. Ca avance bien, on ne fait pas tout cela pour rien.
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