Archives de l’auteur Yaneck Chareyre

ParYaneck Chareyre

2024 : Quelles perspectives professionnelles dans la BD pour moi ?

Alors donc, de quoi sera fait 2024 ?
Côté scénarisation, cela reste encore fragile et ce n’est pas cette année qui verra la production de mon second opus. Vous l’avez compris en lisant mon article Bilan 2023, je travaille quand même à ce que cela se fasse en 2025.
Mes enjeux sont plus du côté de l’écriture d’essais. Parce que si j’ai été pris par le syndrome de l’imposteur en écrivant 100 ans de Bande Dessinée, la réussite du projet m’a donné envie de continuer à écrire. J’ai donc deux projets en tête et même un en cours de travail.

ÉCRIRE DE NOUVEAUX ESSAIS

J’ai proposé à une collègue de collaborer à l’écrire d’un livre d’entretiens, dont nous avons préparé le concept sur le dernier semestre 2023. A partir de la semaine prochaine, nous commençons ces entretiens afin de réunir un début de matière pour démarcher des éditeurs. Je crois beaucoup à ce projet qui le semble à la fois tout à fait niche et complètement ouvert. Paradoxe dont nous espérons convaincre un éditeur de la pertinence. Je n’en dit pas plus pour l’instant, mais j’espère bien que vous en entendrez quelque chose pendant cette année.
Le second est une envie. Le résultat d’un esprit que j’ai laissé vagabondé pendant une séance de dédicaces et qui me semble venir explorer un vide. C’est aussi une envie de collaboration, que je pense soumettre à mon partenaire potentiel courant janvier. Qui sait si cela ne restera pas lettre morte, mais j’ai le sentiment qu’il y a une bonne idée. A creuser donc.

A noter que je vais devoir aussi livrer un bel article dans des actes de colloque, à la suite de ma participation au colloque du 3RBDNA. Une publication de niveau universitaire qu’il me tarde déjà de mettre au travail.

DÉFENDRE ET PROMOUVOIR 100 ANS DE BD

Cette année me verra aussi assumer le service après-vente de 100 ans de Bande Dessinée. J’ai déjà trois invitations à honorer en mars, avril et juin, qui me verront balader en Mayenne, en région parisienne et en Normandie. En région parisienne, c’est même ma première conférence qui se prépare. 45 minutes où je serai le seul à parler. Un sacré défi, extrêmement stimulant et que je vais valider en bonne et due forme dans la prochaine quinzaine. Je croise les doigts pour que d’autres invitations se fassent. A moi de bien travailler à faire connaître ces événements pour qu’ils se reproduisent.

JOURNALISTE, ENCORE ET TOUJOURS

Bien entendu, je continue de travailler chez Zoo le mag en tant que journaliste pigiste. Des pistes pour un projet plus riche avaient été tracées, mais je pressens qu’elles vont avoir du mal à se concrétiser pour 2024. Tant pis, vous l’aurez constaté, je ne m’ennuie pas.
Et j’espère bien que ma casquette de journaliste me permettra encore d’animer différentes rencontres dans les festivals BD. Il faut que je me décide à aller démarcher le plus gros d’entre eux, avec qui je ne collabore toujours pas. Ce sera une de mes bonnes résolutions « commerciale » de 2024.

MES BONNES RÉSOLUTIONS

Crédit photo :  VAZHNIK, pexels

Et j’aimerai d’ailleurs terminer là-dessus, sur mes « bonnes résolutions professionnelles ». Ce concept m’agace prodigieusement, d’habitude. Mais pour 2024, j’ai envie de travailler deux axes d’amélioration, dans mon profil de journaliste-essayiste.
D’abord, augmenter ma lecture d’œuvres d’autrices. J’ai à cœur de les défendre, j’en ai lu bien trop peu en 2023, en ratant beaucoup d’albums. Je ne dis pas que j’aurai du parler de tous, mais le fait que je ne les voie pas me pose un problème. Cela fait de mes engagements en la matière, quelque chose de presque creux. Alors j’ai déjà commencé à repérer et lister les sorties du début d’année produites par des autrices, afin de leur accorder au moins un peu d’attention, voir de les travailler directement. Ce que j’ai commencé à mettre en pratique, avec deux interviews d’autrices internationales calées pour le festival d’Angoulême.
Et le second axe d’amélioration, concerne cette fois les éditeurs alternatifs. Je n’ai lu qu’une poignée de titres en 2023, des sorties de ces éditeurs placés en périphérie ou en marge du système d’édition industriel. Et je me coupe d’un secteur créatif bouillonnant, ce qui ne fait pas honneur à mes prétentions professionnelles. Alors là aussi, j’ai commencé à lister les sorties de ces « petits » éditeurs. Et mon premier article de 2024 sera consacré à l’un d’entre eux. Une pépite que je ne devais pas laisser passer.

MERCI POUR CE MOMENT

Voilà, il est temps de s’arrêter. Si vous avez tenu jusqu’ici en lisant les presque 2000 mots écris pour les deux articles, félicitation et merci.
Merci de me suivre sur le net, en festival, amicalement, professionnellement. Votre présence m’apporte beaucoup.
Et surtout merci à ma femme et mon fils qui supportent tous ces engagements au quotidien et qui m’aident à réussir ce vieux rêve que j’ai, de m’installer professionnellement et de manière durable dans le monde de la Bande Dessinée. Ca avance bien, on ne fait pas tout cela pour rien.

ParYaneck Chareyre

2023 : quelle bilan professionnel pour mon année de bande dessinée ?

Dernières heures pour l’année 2023 avant de faire place à 2024. Phrase un peu clichée, mais période propice à prendre le temps de tourner le dos sur les 365 jours écoulés. 2023 a été pour moi une année incroyable. Une année où des graines plantées depuis fort longtemps ont germé pour donner de beaux fruits. Je vous raconte.

L’AFFAIRE VIVÈS A AUSSI ÉTÉ UNE QUESTION PERSONNELLE

Pour être sincère, 2023 avait commencé de manière un peu amère. Par une brouille, autant amicale que professionnelle. Les conséquences de « l’affaire Vivès », l’illustration d’un fossé générationnel. Entre une génération pour qui la liberté est une valeur essentielle et une autre pour qui la responsabilité prime sur tout. Ce sont deux points de vue radicalement antagonistes et qui ont généré des troubles qu’il a fallu traiter avec beaucoup d’empathie. Affaire presque résolue à titre personnel mais qui a tout de même laissé quelques cicatrices.

LA ROUTINE D’UN JOURNALISTE BD, OU PRESQUE…

Yaneck Chareyre journaliste spécialisé Bande Dessinée Zoo le mag Zoo manga
Crédit photo : Guillaume Berthier pour Zoo le mag

Avant d’écrire sur le sujet qui a occupé mon année de manière centrale, j’évoque un ou deux sujets qui ont compté.

De manière moins événementielle, rappeler que je poursuis ma collaboration avec Zoo le mag. Je contribue toujours aux deux magazines ainsi qu’au site web. J’ai aussi défendu la marque lors de l’animation de rencontres aux festivals BD d’Amiens et Blois, ce qui est toujours appréciable.
Autre collaboration, mais pas reconduite celle-ci, j’ai passé le premier semestre 2023 sur les ondes de France Bleu Armorique, en tant que chroniqueur pour l’émission Culture-S. La grille nationale ayant été changé, l’émission n’a malheureusement pas connu de saison deux.

Yaneck Chareyre participation colloque 3RBDNA nouvelle économie de la bande dessinée
Crédit photo : Edmond Tourriol

Grosse nouveauté, ma contribution à un colloque universitaire en novembre dernier. Consacré à la nouvelle économie de la BD, il m’a vu faire une présentation sur le thème du Crowdfunding dans l’édition de Bande Dessinée en France. Autant vous dire que j’ai particulièrement stressé mais que j’ai profité de trois journées passionnantes que j’adorerais vivre à nouveau.

ÉCRIRE UN « VRAI LIVRE » SUR LA BANDE DESSINÉE

Mais vraiment, ce n’était pas le sujet central de mon année. Janvier 2023 était surtout le premier jour de six mois d’une intensité exceptionnelle. En plus de mon emploi temps plein, j’ai du mener l’écriture de 100 ans de Bande Dessinée, livre commandé par les éditions Larousse. Je me suis fixé le plan de bataille de ma vie. Jamais je n’avais travaillé avec autant de rigueur et d’organisation. Jamais je n’avais autant travaillé d’ailleurs. Ce fût l’exercice d’écriture le plus compliqué et le plus épuisant de ma vie. Rien de moins. Un article par jour ouvré, relecture le samedi, repos d’écriture le dimanche. Et cela pendant 24 semaines, sans faiblir. J’ai compris comment et pourquoi certains auteurs de BD ressortaient rincés au moment du rendu de leur album. Mais je n’avais pas le choix, je refusais de rendre en retard ce premier livre en pur texte. Il en allait de ma réputation future.
Juillet m’a vu reprendre pied dans ma maison et auprès de ma famille. Avant cela, même en week-end sur une petite île bretonne, j’étais en train d’écrire… Alors quand j’ai terminé les relectures au mois d’Août, quel sentiment de délivrance !

Mais n’allez pas croire un instant que je regrette quoi que ce soit. J’imaginais ce qui m’attendais. Mais je ne savais pas ce qu’il allait advenir ensuite. Disons que j’avais été prévenu par un collègue que j’avais interrogé au moment où Larousse m’avait sollicité. Un journaliste culture, en France, n’est pas grand-chose. Quand il écrit et publie un livre, il devient quelqu’un : un auteur. Avec ce livre, j’ai écrit autant de signes que je n’avais produit en 2022 pour tous les supports auxquels je contribuais. La production intellectuelle était là. Mais c’était de l’article, du podcast, de la chronique radio… Rien de noble, à priori. Rien d’aussi noble que l’écriture d’un livre.
Ce dernier trimestre a donc vu la sortie de 100 ans de Bande Dessinée et les premières invitations, les sollicitations médias, dans une ampleur que je n’avais pas espérée.

Yaneck Chareyre dédicace 100 ans de Bande Dessinée Larousse à Bulles de Jeux Meaux
Dédicace à Bulles de Jeux Meaux

Mais le plus fort, ce fût sans doute les réactions des gens autour de mois : de mes collègues de travail, de mes collègues journalistes… Je n’ai pas encore mes chiffres de vente, à l’heure où j’écris ces lignes. Mais j’ai vu des collègues, des gens que je connaissais peu, acheter deux ou trois livres, pour se les offrir et les offrir autour d’eux. C’est la force de Larousse.

100 ans de Bande Dessinée va être une expérience de luxe de laquelle je vais devoir vite me détacher. C’est la rencontre avec le « grand public ». J’ai écrit, ils ont produit, un livre qui peut rencontrer les gens qui ne sont pas des connaisseurs émérites. La proposition éditoriale était travaillée en ce sens.  La commercialisation a fait de même. J’ai été vendu à Carrefour et Auchan. J’étais présent dans la librairie du musée de la BD d’Angoulême, mais j’ai pu retrouver mon livre au Carrefour où je fais mes courses. Je pense que je ne suis pas prêt de bénéficier d’un tel dispositif à nouveau. J’ai donc un espoir pas fou du tout, vendre plus de 100 ans de Bande Dessinée, que je n’ai vendu de London Vénus. Et ce ne sera pas dur.

Yaneck Chareyre dédicace 100 ans de Bande Dessinée Larousse au stand Zoo le mag lors de BD Boum Blois 2023

LA DÉCEPTION DE MON ANNÉE 2023 EN TANT QUE SCÉNARISTE BD

Parce que London Vénus n’est déjà plus disponible à la vente. Moins de deux ans après sa sortie, le livre n’est plus disponible en version physique. Je l’ai découvert par hasard grâce à un libraire qui m’invitait en signature, mais j’avais cette information depuis longtemps en fait. Depuis le début d’année, quand mon relevé de droits d’auteurs avait signifié que nous avions vendu un peu plus de 900 exemplaires en 2022, mais que près de 1500 avaient déjà été détruits pour cause de retours. Sur un tirage à 3000, vous vous doutez qu’il ne restait plus grand-chose dans le commerce après ça. Intellectuellement, j’avais connaissance de ce mécanisme de destruction automatique. Mais maintenant je l’ai subi… Gaspillage écologique incroyable. Plutôt que de trier, on détruit. Et ce n’est pas spécifique à la BD, c’est propre au Livre en général et aux éditeurs industriels. C’est le jeu, mais la potion reste un peu amère. London Vénus, c’est du passé. Charge à moi de continuer à écrire l’avenir.

A noter quand même, l’invitation de l’IFPS Guillaume Régnier pour présenter l’album lors de la journée du 8 mars. Un exercice fort sympathique auprès d’un public forcément plus conscient des enjeux posés.

DE NOUVEAUX PROJETS D’ÉCRITURE SCÉNARISTIQUE

Et même côté scénarisation, quelques graines ont été semées.
Même si en premier lieu, j’ai du dire stop à un éditeur qui m’avait « optionné » un scénario, mais qui depuis un an, n’arrivait pas à conclure sa mise en production. Peut-être que nous travaillerons ensemble à l’avenir, peut-être que ce scénario trouvera une vie ailleurs. Ou même qu’il ne sortira jamais. Mais il faut savoir aller de l’avant et passer à autre chose. Si un projet n’est pas viable, il faut se le dire et le clore. On ne peut pas avancer sereinement avec des promesses.

Ceci étant fait, j’ai deux sujets en préparation. Une discussion de co-scénarisation d’une BD historique, avec un universitaire pointu sur son sujet. On va voir si on arrive à lui donner forme, ou bien s’il continue de son côté et moi du mien.
Mais surtout, j’ai été contacté par un dessinateur qui m’a proposé de travailler avec lui un projet jeunesse de sa conception. Ce fût une belle surprise que d’être recontacté après une collaboration qui n’avait pas pu se faire. Bon, un ange gardien veille sur nous (et pas au sens métaphorique) et explique pas mal cette prise de contact, mais j’ai été touché. Et j’espère que nous pourrons faire de son envie initiale un bon projet BD voir même une bonne BD jeunesse. D’ailleurs, une fois ce texte terminé, je pars écrire à ce sujet.

BILAN D’UNE ANNÉE PASSIONNANTE

Il y aura donc un avant et un après 2023, surtout si je cultive bien et récolte tout ce qui est en train de germer ou de pousser. Cet objectif qui est le mien, de prendre place professionnellement dans un art que j’adore et une industrie qui m’intéresse au plus haut point, commence à se structurer.
Il reste beaucoup de travail mais 2024 s’annonce très intéressante, comme l’article sur mes perspectives 2024 vous le montrera dès le 01 janvier…

Yaneck Chareyre Interview Gully pour 100 ans de Bande Dessinée Larousse
Interview avec Gully pour 100 ans de Bande Dessinée
ParYaneck Chareyre

Prix comics ACBD de la critique : le jury de l’édition 2023 a délibéré

Le prix comics ACBD de la critique revient pour une 5e édition et son jury s’est réuni en Août 2023 pour élaborer la sélection des cinq titres en lice.

Jury prix comics acbd 2023

C’est fait !

Pour la cinquième fois, le jury du prix comics ACBD de la critique s’est réuni pour élaborer la sélection des 5 titres soumis au vote des membres de l’association. Cette sélection sera dévoilée le 21 août prochain, pour trois semaines de votes et une remise du prix pendant le festival Quai des Bulles de Saint-Malo.

Les membres du jury du prix comics de la critique ACBD

Pour la seconde fois, le jury est composé des journalistes et critiques suivants :

Un jury ouvert à chaque membre de l’association ACBD qui souhaite l’intégrer.

Quel sens pour le prix comics de la critique ACBD ?

Comme à chaque édition, le jury examine les publications des douze derniers mois pour identifier les titres les plus exigeants et les plus ambitieux de la bande dessinée anglophone traduite en France. Cette année, ce sont plus de 65 titres qui ont été portés à la connaissance du jury par ses différents membres.
Des éditeurs français très variés ont été pris en compte. Evidemment, les trois principaux : Urban Comics, Panini Comics et Delcourt. Mais aussi de plus petits éditeurs spécialisés comme 404 Comics, Delirium ou Komics Initiative. De même, les titres traduits et proposés par des éditeurs généralistes comme Denoel Graphic, Futuropolis, Glénat ou Sarbacane ont pu être considérés.

Qui seront les prétendants à succéder à Monstres, de Barry Windsor-Smith publié chez Delcourt, Lauréat du prix 2022 ?

En tant que coordonnateur du prix, Yaneck Chareyre se tient évidemment à disposition de toute demande de communication.

ParYaneck Chareyre

London Vénus : présenter Alison Lapper à l’IFPS du CHGR

Yaneck Chareyre présente London Vénus à l'IFPS du CHGR de Rennes

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, j’ai accepté l’invitation faites par l’Institut de Formation des Professionnels de Santé (IFPS) du Centre Hospitalier Guillaume Régnier de Rennes de venir présenter London Vénus aux étudiants et étudiantes.

Alison Lapper, une femme inspirante

Le propos de London Vénus, c’est fondamentalement de montrer en quoi la vie d’Alison Lapper peut être inspirante. Mon expérience de travailleur social, de professionnel des métiers du lien, était donc tout à fait pertinente pour une rencontre avec des professionnels et futurs professionnels des métiers du soin.

Pour une journée telle que celle du 8 mars, j’ai donc eu à cœur de rappeler en quoi la société anglaise a pu constituer un frein pour l’épanouissement d’Alison Lapper, en tant que femme en situation de handicap.

Un grand merci à l’équipe de l’IFPS qui m’a fait l’honneur d’inaugurer ce nouveau programme de rencontres et pour la qualité de l’accueil. Un grand merci aux personnes présentes en cette occasion.

Yaneck Chareyre dédicace London Vénux à l'IFPS du CHGR de Rennes
Séance de dédicaces à la fin de la rencontre
ParYaneck Chareyre

L’ACBD présente au festival franco-espagnol de Jaca

En tant que membre du bureau de l’ACBD, j’ai eu l’opportunité d’être invité ce week-end par le Festival Franco-Espagnol de BD de Jaca en Aragon. L’occasion d’une conférence en tant que journaliste et d’une séance de dédicace en tant que scénariste.

Un petit périple

Jaca, non, ce n’est pas Raqqa en Irak. C’est une ville d’Aragon. Très concrètement, une ville au sud de Pau, dans les Pyrénées espagnoles. Une région que je n’avais jamais explorée. J’ai donc été ravi de cette petite séance touristique offerte par l’ACBD. Et oui, les tapas, c’est top.

La rencontre entre l’ACBD et l’ACD Comic

Ce n’est pas pour le tourisme que Fabrice Piault, président de l’ACBD et rédacteur-en-chef de Livre Hebdo et moi-même étions invités en Espagne.
Nous portions le « maillot de l’équipe nationale », nous représentions la critique BD française auprès de notre « petite soeur », l’association ACD Comic qui, comme nous, regroupe théoriciens et journalistes de Bande Dessinée en Espagne.

Nous avons donc disserté en public sur la place de la Critique dans nos deux pays.
Ce fût pour moi l’occasion de découvrir que j’étais capable, 20 ans après la fac, de discuter en espagnol et de mener cette conférence sans l’aide de la traductrice (juste un peu de vocabulaire grâce à Google Trad).

Une séance de signature inattendue

Absolument pas prévu à l’origine, j’ai eu le plaisir de découvrir que la librairie Bachi-Bouzouk de Pau, librairie du festival, avait pris avec elle une pile de London Vénus. Ce fut donc pour moi l’occasion d’une séance de dédicaces internationale improvisée.
Cerise sur le gateau, comme on dit…

ParYaneck Chareyre

Yaneck Chareyre chroniqueur radio : nouvelle activité !

Bien qu’il ait commencé par faire de la radio, Yaneck Chareyre s’était tenu à l’écart de ce média dans son activité professionnelle liée à la bande dessinée. Ce manque est désormais réparé grâce à France Bleu Armorique et l’émission Culture-S.

Les débuts sur Campus Grenoble 90.8

En 2001, inspiré par ses études à Science Po Grenoble, Yaneck Chareyre décide de rejoindre la radio étudiante locale Campus Grenoble 90.8 en tant que chroniqueur puis animateur d’émissions.
Son sujet ? La bande dessinée, évidemment. C’est avec cette activité qu’il fera donc ses débuts dans les médias et qu’il aura la chance de rencontrer l’auteur phare de sa jeunesse : Jacques Martin, créateur d’Alix le téméraire.
Mais cette aventure ne dura pas plus longtemps qu’une poignée d’années.

Septembre 2022 : Une saison sur France Bleu Armorique

Yaneck Chareyre a donc été sollicité par Bastien Michel, animateur sur France Bleu Armorique, pour participer à la tranche culturelle de la saison. De 8h40 à 9h30, cinquante minutes d’actualités culturelles locales, avec un invité fil rouge et trois chroniqueurs.
Une à deux fois par mois, vous pourrez donc l’écouter présenter des nouveautés BD, Comics ou Manga sur les ondes de la radio publique brétilienne.

Dans quel état d’esprit ? Faire découvrir au grand public toute la diversité de la BD mondiale. Casser les barrières qui font dire « ça, ce n’est pas pour moi ».

Chronique du 28 juin 2023 : Le dernier quai, de Nicolas Delestret, Grand Angle.

ParYaneck Chareyre

Les sorties 2021 Bande Dessinée Comic-Book Manga

Mosaïque de mes lectures BD 2021

Bonjour à tous et toutes !

Après vous avoir livré mon bilan lecture BD 2021, je vous propose de cibler un peu plus pour parler des albums spécifiquement sortis en 2021 !

J’ai donc lu 316 sorties de l’année, tous genres confondus, Bande Dessinée franco-belge, comic-book et manga.
Et si l’on veut être précis cela donne :

49 Mangas
90 Comic-books
182 BD Franco-belges

Clairement, je ne suis pas satisfait du nombre de mangas lus. Je sais qu’il y a une surproduction qui ne propose pas que des séries grandioses (notamment par des effets d’achats de catalogues), mais tout de même, pour évaluer des titres sur une année, on peut faire mieux. Sachez quand même qu’avec le soutien du jury du Prix Asie ACBD, je lis somme toute le meilleur de la production au regard de journalistes pointus et exigeants.

Le nombre de comic-books lus est très satisfaisant. Pour le coup, je fais une sélection rigoureuse des titres chez l’ensemble des éditeurs et je ne pense pas rater grand chose d’important, même si cela arrive forcément. Précision, je compte les bd jeunesse américaines dans le nombre des comics.

Et côté BD franco-belge, là, par contre, évidemment, je rate beaucoup de choses, mais il sera compliqué de faire mieux, surtout en voulant renforcer la partie manga. Non parce que j’ai un autre travail, à côté, moi… ^^

Mon classement des meilleures sorties BD 2021

Pas de mystère pour celles et ceux qui me suivent sur Instagram. J’ai révélé pendant toute la semaine mes tops sur 6 catégories qui me semblent pouvoir illustrer toute la diversité de la Bande Dessinée en France.

  • Meilleur « roman graphique » franco-belge
  • Meilleur tome 1 franco-belge
  • Meilleure série en cours franco-belge
  • Meilleure BD jeunesse
  • Meilleure BD asiatique- Manga
  • Meilleure BD anglo-saxonne – Comic-book

Cela donne plus de place au franco-belge, et je me rends compte que tester des configurations différentes pourrait être intéressant aussi. Je vais me faire quelques itérations différentes pour voir si je propose autre chose en 2022.

Et donc oui, la BD jeunesse mélange toutes les origines géographiques. Oui, les séries comics et manga sont comparées aux one-shots… Mais en même temps, il y a peu de vrais romans graphiques hors France, donc ce n’est pas illogique.

Fin du teasing, les gagnants sont :

  • Meilleur roman graphique européen : René.e au bois dormant par Elen Ulsdin, chez Sarbacane
  • Meilleur tome 1 européen : Madeleine Riffaud résistante, par Madeleine Riffaud, Jean-David Morvan et Dominique Bertail, chez Dupuis/ Aire Libre
  • Meilleure série européenne en cours : Dans la tête de Sherlock Holmes tome 2, par Cyril Liéron et Benoit Dahan, chez Ankama
  • Meilleure BD Jeunesse : Ours, par Ben Queen et Joe Todd-Stanton, chez Kinaye
  • Meilleur comic-book : Monstres, par Barry Windsor-Smith, chez Delcourt
  • Meilleur manga : Natsuko no sake tome 4, par Akira Oze, chez Vega-Dupuis

Quelques mentions spéciales

Coups de coeur ou déceptions, voici quelques albums qui ne sont pas dans le top mais qui méritent quelques mots :

La nuit des temps, par Christian de Metter, chez Phileas – Mon roman coup de coeur, enfin adapté en bd et supervisé par un ami. Que demander de plus ? Un album réussi ? Il l’est !

Mary Shelley Frankenstein, par Georges Bess, chez Glénat – Le livre qui n’était pas vraiment nécessaire. Le dracula était très bien, ici, on sent un peu trop le côté opportuniste. C’est dommage, même si cela ne dit rien de la qualité réelle du travail fourni.

Le songe du corbeau, par Atelier Sento et Alberto MC, chez Delcourt – Le livre que j’aurai aimé mais que je n’ai pas compris. C’est frustrant quand on passe à côté d’une oeuvre. Ca peut toujours être un soucis du livre, mais souvent, c’est quand même entre le livre et le fauteuil qu’est le soucis.

Mais quels sont tes critères de comparaison ?

Comment comparer tout ça ?
A titre personnel, si je n’ai pas de grille d’évaluation formelle, j’ai quand même quelques critères. Et spoiler, la question du goût n’est que très accessoire.

Critère essentiel, la qualité du scénario.
S’il n’y a qu’un seul sujet dans l’histoire, il y a peu de chances que je note bien. De même, si les personnages manquent de profondeur, ne sont pas assez travaillés, cela se ressent et fait baisser mes notes. La structuration de l’histoire est aussi très importante. Les effets de flash-backs, les coupes temporelles, sont autant de moyens de complexifier la lecture que j’apprécie. Et puis les dialogues, ne l’oublions pas.

A mi-chemin du scénario et du dessin, il y a le découpage. La composition des pages en cases, leur enchaînement, etc… C’est souvent un travail commun au scénariste et au dessinateur. C’est un exercice de rythme qui peu totalement perdre un album.

Et puis il y a le dessin. Et là, forcément, vient la question du « beau ». Un dessin beau à la Alberto Varanda ou Béatrice Tillier est-il meilleur ou moins bon qu’un dessin à la Mathieu Sapin ou à la Aude Picault ?
Le beau n’est pas une question pour moi.
La maîtrise du trait l’est beaucoup plus. Est-ce que l’artiste est constant, capable de reproduire régulièrement ses gestes ? Est-ce que l’on sent dans le trait, une intensité ? Est-ce qu’il y a un travail du détail ? Ou au contraire, une capacité à générer une forme d’universalité par le trait ?
Bilan, il est plus facile d’identifier un dessin trop juste : les proportions sont involontairement non respectées, les couleurs inadaptées et les personnages changent de tête sans arrêt.

Et donc, avec tout ça, je note, classe et hiérarchise toute l’année de sorte à arriver à ce classement final.
Vous voulez plus découvrir plus de titres dans ces tops ? Alors Instagram est là pour vous renseigner ! D’ailleurs, pour l’occasion, je me suis essayé à un motif global sur mon feed Instagram. Il faut savoir oser !

ParYaneck Chareyre

Mon année de lectures BD Comics Manga 2021

2021 est terminée il est donc temps de clore les bilans comptables !
Non, ne partez pas de suite, oui, ça parlera chiffre, mais ça parlera surtout Bande Dessinée. No stress.

Image par Edar de Pixabay

Lire plus de BD pour mieux comprendre la BD

Combien de titres lus au final ?
Pas moins de 545, toutes années de publications confondues ! Oui, vous comptez bien, ça fait plus d’une BD lue par jour, tout au long de l’année. En 2020, ce furent 456 titres lus, on a donc une progression d’environ 90 albums.
Mais pourquoi me direz-vous ? Je cherche à lire un maximum de titres pour plusieurs raisons :

  1. Suivre l’actualité des sorties BD Comics Manga de l’année en cours
  2. Rattraper mon retard sur les titres ratés des années précédentes
  3. Embrasser une vision la plus large possible du média Bande Dessinée

Car ne l’oublions pas, je ne lis pas que pour mon plaisir. Je lis pour aiguiser mon sens critique (et un peu ma compréhension de l’écriture scénaristique aussi). Je trace une ligne assez rare et sans doute un peu compliquée à tenir : celle du non-spécialiste. Une posture qui ne me simplifie pas l’évolution professionnelle puisqu’en généraliste de la BD, je ne suis pas considéré comme un « spécialiste » d’un domaine précis et que cela incite moins à me solliciter (à tort).

Don Quichotte par Rob Davis, éditions Warum
Don Quichotte par Rob Davis, éditions Warum

Mais tant pis, je continue sur ma lancée. Mon objectif, ça reste bien de comprendre toute la BD mondiale et ses interconnexions. Oui, rien de moins ! On a de l’ambition ou pas, c’est mon côté Don Quichotte.

Quelle diversité géographique de lectures dans le 9e Art ?

Je prétends lire de tout ? Ok, démonstration !
Parmi ces 545 titres, comment mes lectures se répartissent-elles à travers les trois grandes sphères de la production mondiale, Europe, Asie et Amérique ?

  1. BD Franco-belge – 245 titres (45%)
  2. Comic-book – 186 titres (34%
  3. Manga/Asie – 113 titres (21%)
  4. Théories BD – 1 titre

Entre manga, comics et franco-belge, mon coeur balance…

Je pourrais lire plus de comic-book, mais j’avoue faire une sélection assez stricte dans les séries de super-héros, qui constituent la majeure partie de la production. Il y a des titres qui sont conçus de manière moins qualitative, je ne prends pas la peine de les lire. Pas de complétisme chez moi!

Horimiya tome 2, manga par Hero et Daisuke Hagiwara, publié en france chez Nobi-Nobi
Horimiya tome 2 sortie en février 2022

Je m’attends à ce que la part de mangas lus augmente en 2022. En effet, j’ai rejoint la rédaction d’un nouveau magazine gratuit spécialisé dans le manga, Zoo Manga, ce qui devrait m’amener à lire plus de nouveautés venues d’Asie.

Retrouvez ces prochains jours, ici-même, mon article bilan professionnel 2021.

Et donc oui, la BD Franco-belge représente une majorité de mes lectures. En 2020, elle représentait 48%. J’espère mieux équilibrer encore mes lectures en 2022, mais la production européenne reste foisonnante et passionnante dans sa diversité, je n’ai pas de raisons de me priver de telles lectures.

Est-ce que tu ne lis que les mêmes éditeurs ?

Bonne question non ? Quand on se targue de viser à la diversité du secteur, il faut lire chez tous les éditeurs…

Et en l’occurence, je suis assez satisfait d’avoir lu des albums issus de 87 maisons d’éditions différentes. J’ai du en laisser de côté, nécessairement, mais il ne doit pas beaucoup en manquer.

Entendons nous-bien. Il y a 36 éditeurs (41%) pour lesquels je n’ai lu qu’un seul titre cette année, je n’ai donc pas une vision de l’entièreté de la production de chacune. Mais on augmente ses chances de découvrir des titres moins connus et des artistes plus confidentiels mais pas moins intéressants, en lisant un tel éventail.

Le top 10 des éditeurs que j’ai lus en 2021

Et donc oui, clairement, il y a un resserrage qui s’exerce sur une partie plus restreinte de maisons d’éditions.
Mon top 10 (top 13 pour cause d’égalités) regroupe 336 lectures, soit 62% de mes lectures. Qui sont ces maisons d’éditions ? Image !

Un trio marqué par les comic-books

Avec un top 3 Delcourt/Panini Comics/ Urban Comics, il apparaît clairement un effet de concentration des publications comic-book sur un petit panel d’éditeurs. Evidemment, ils ne sont pas les seuls à publier de la BD américaine, mais les volumes de productions sont pour eux.
Et puis bon, oui, j’aime la BD américaine et les super-héros. J’assume !

Delcourt : la victoire de la concentration des titres

Logo éditions Delcourt

En tête avec 65 publications lues, Delcourt s’illustre surtout par la diversité de son catalogue. L’éditeur publie beaucoup tout au long de l’année et surtout n’a pas fait le choix d’externaliser ses publications étrangères. Le comic-book est publié dans la collection Contrebande qui n’a pas une grosse visibilité pour elle-même. Le manga est publié chez Tonkam qui est plus devenu un label qu’une maison d’édition à part entière.
Donc je compte tout sous la bannière Delcourt, quand Dargaud et Urban sont par exemple comptés séparément.

Et avec une grosse politique de publication franco-belge, Delcourt inonde clairement les librairies. Sa domination est logique. D’autant que je suis sensible aux choix éditoriaux faits.

Des petits éditeurs qui se tiennent bien

On notera dans ce top 10, deux éditeurs de plus petite taille : Meian et Paquet.
Meian, présent grâce à une seule série, on en reparle un peu plus bas.
Paquet est plus ancien, mais je confesse des liens de proximité amicales avec cette maison d’édition qui m’amènent à faire plus attention à leurs sorties qu’auparavant (oui, c’est du copinage de lecture).

Logo éditions paquet

Parlons des auteurs et autrices

Terminons cet exercice statistique en parlant de ceux sans qui rien ne serait, les auteurs et autrices.
J’ai donc lu globalement 674 scénaristes, dessinateurs ou auteurs complets.

Question de genre et création

Parmi eux, 90 autrices plus particulièrement. Mais comme je ne compte pas les coloristes dans ce pool, les artistes femmes impliquées dans la BD sont donc un peu moins représentées.
13% seulement d’autrices lues, j’ai du travail à faire pour la représentation des genres chez les créateurs. Et oui c’est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup.
Et encore, j’ai nettement plus de mangakas et d’autrices de comic-book dans ce lot, que d’autrices de bd franco-belge.

Top 10 des auteurs lus en 2021

Alors, qui sont-ils, ces auteurs avec lesquels j’ai passé le plus de temps cette année ?

Le pouvoir du manga !

Kingdom tome 5, Yasuhisa Hara, Meian
Kingdom tome 5, Yasuhisa Hara, Meian

Sans surprise, c’est le manga qui se classe en tête, avec Yasuhisa Hara, auteur de Kingdom chez… Meian (remember le top 10 éditeurs) et Shinichi Ishizuka, auteur de Vertical et Blue Giant Supreme publiés chez Glénat.
Kingdom est une série fleuve (Fleuve jaune même) que j’ai commencé à lire sérieusement cette année. Avec 13 tomes lus, je suis TRES LOIN d’avoir rattrapé mon retard. Vertical est aussi une série que j’ai vraiment lue en 2021. Seul le manga permet aujourd’hui, de lire aussi rapidement autant de tomes.

Le comic-book tient la corde

Avec 5 auteurs sur 10, la bd américaine montre qu’elle tient une place importante dans mes lectures et que je suis fidèle à certains auteurs, même si ce sont surtout des scénaristes.

100% Marvel Daredevil tome 1 par Chip Zdarsky
Daredevil par Chip Zdarsky


Chip Zdarsky bénéficie pour lui d’une grande présence chez Marvel ces dernières années. Ed Brubaker publie lui aussi beaucoup mais côté indépendants notamment.
Darrick Robertson et Garth Ennis sont en très bonnes places car j’ai lu une grande partie de la série The Boys cette année, plus des sorties plus récentes.

Le trio franco-belge

Côté bd européenne, on a deux auteurs qui ne sont pas des surprises, car ce sont des scénaristes. Ils produisent mécaniquement plus. Et Zidrou et Jean-David Morvan sont en plus des stakhanovistes du scénario.
La surprise pour vous, c’est sans doute la présence de Marc Lizano, auteur de BD jeunesse notamment, dans ce top.
Mais il y a une raison. Nous avons travaillé ensemble sur une interview fleuve et j’ai donc lu toute sa bibliographique qu’il me manquait au cours de l’été.

Marc Lizano par Marc Lizano via Facebook
Marc Lizano, Goldo-fan (Facebook)

Quelles bonnes résolutions de lectures BD en 2022 ?

J’en termine de ce long exercice de bilan statistiques (je suis webmarketeur, par ailleurs, j’aime faire du reporting).

Image par Vicki Hamilton de Pixabay

Mon ambition première pour 2022, c’est de continuer à lire autant. Faut tenir le rythme toute l’année !
J’essaye d’ores et déjà de rationnaliser mes lectures de sorties de l’année pour optimiser cela. J’en suis déjà à près de 22 titres lus pour les sorties de janvier, par exemple.

Ensuite, je l’écrivais plus haut, je compte bien lire encore plus de mangas. Mon travail va m’y obliger, mais ce sera un grand plaisir.

Le parent pauvre de mon année 2022 de lecture sera sans doute la BD jeunesse, dont je n’ai pas parlé ici mais que j’ai beaucoup moins le temps de suivre avec précision. Donc je vais assumer de rester en surface du genre, cette année.

Merci si vous avez tenu la lecture jusqu’à ce dernier chapitre.
Vous retrouverez très rapidement mon Top des sorties BD comics manga 2021.
Je vous souhaite une très belle année 2022 de lectures riches et variées !

ParYaneck Chareyre

Meilleurs voeux 2022

2022 est arrivée ! Après une année 2021 toujours pas simple, mais l’article bilan sera pour demain.

Ici, j’ai juste voulu vous souhaiter malgré tout une belle année 2022 !

Et pour y faire face, je vous souhaite vraiment de trouver en vous et autour de vous les énergies pour réussir à terminer ces projets qui vous animent.

2022, pour moi, c’est la sortie de London Vénus, chez Steinkis, et donc l’aboutissement d’un projet vieux de plusieurs années.

Alors si j’ai le droit, moi, à cette très grande satisfaction, je ne peux que vous souhaiter la même chose !

Meilleurs voeux ! Soyez solidaires, soyez ambitieux !

ParYaneck Chareyre

London Venus dévoile sa couverture de Mathieu Bertrand

Vous étiez nombreux à nous demander du contenu inédit concernant l’album London Venus- Une vie d’Alison Lapper à paraître en février 2022 aux éditions Steinkis.

Pour rappel, vous pouvez découvrir la présentation des prémices du projet sur la page London Venus de ce site.


Le moment est venu ! Alors que Mathieu Bertrand termine la mise en couleurs du dernier tiers de l’album (110 pages au total pour rappel), nous vous dévoilons l’illustration de couverture!

London Venus- une vie d'Alison Lapper, illustration de couverture bande dessinée éditions Steinkis
Illustration de couverture London Venus par Mathieu Bertrand- éditions Steinkis

La maquette est encore susceptible d’évoluer, mais vous avez d’ores et déjà une bonne idée de ce que vous pourrez trouver en février prochain dans vos librairies.

Nous espérons que cette couverture contribue à vous donner envie de découvrir notre « héroïne » de la vraie vie, Alison Lapper.

Pour ma part, je suis très heureux que nous en arrivions à cette étape. Nous avons déjà reçu le soutien de nombreux libraires, des marques d’intérêt de nombreux journalistes et critiques BD.

Nous inaugurons donc tranquillement la communication quant au lancement de notre bande dessinée. Mathieu Bertrand et moi-même comptons bien vous donner encore plus envie de la lire à l’avenir.